Notre dernière visite romaine est donc consacrée à la basilique Saint Pierre, son déluge de marbre, de feuilles d'or, de touristes allemands, de sculptures raffinées, sans oublier le fin et délicat baldaquin coiffant le maître autel. On a beau dire, le lieu impressionne la jeunesse par la démesure de ses dimensions comme de ses prétentions.
Déambulation pédestre : l'arrêt au feu rouge est désormais acquis et maîtrisé par l'ensemble du groupe à l'exception du jeune L.V. qui persiste à penser qu'il s'agit d'une invitation à piquer un sprint. Notons par ailleurs que le scooter romain est essentiellement garé et ne risque jamais de nous renverser. Tout fout le camp.
Devant la fontaine de Trevi, la vague monte irrépressible et puissante : 12 pintades réclament à cors et à cris de se rendre au Zara tout proche. Allez zou ! On lance une pièce, on selfie, on mitraille et 12 gallinacés suivent la trace de Mme R. qui s'est très étonnamment dévouée pour les y conduire. Enfin 12, c'était au début, car tels les compagnons de Rodrigue, ils se retrouveront bien plus à céder aux sirènes de la mode espagnole. Misère de l'époque consumériste et faiblesse pédagogique.
C'est l'heure des derniers achats de souvenirs, qu'ils soient de bois (une splendide grenouille), de chair (du jambon), ou à l'effigie de "l'appareil reproductif masculin" (des pâtes)... C'est dire, chers parents, si vous serez gâtés.
L'ultime marche en direction du restaurant se révèle un tantinet laborieuse, éreintante et certains petits organismes n'en peuvent plus, se révulsent même. 13.5 kilomètres au compteur, le jeune n'est pas très athlétique.
Ah ! Les assiettes de pâtes arrivent. La suite, après la digestion.
C'est l'heure de la belote...
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